La source de l'éthique ? partie 1

17/10/2018

La véritable éthique est une systémie. Elle est portée par l'individu dans la totalité de son existence, sans condition. Une éthique parcellaire, discontinue n'est pas une éthique du tout.


Circonstanciée professionnellement, personnellement, temporairement ou à tout autre critère, l'éthique devient déontologie. La déontologie est une méthode de recherche de l'éthique, mais ce n'est pas l'éthique elle-même. Le questionnement sur l'éthique, n'est pas l'éthique, le conflit d'éthique, n'est pas l'éthique.
Ainsi, il n'y a pas de métiers éthiques, de valeurs éthiques, d'entreprises éthiques, de politiques éthiques, seul l'individu porte la responsabilité de l'éthique. L'éthique n'existe qu'à l'échelle de l'individu et ne peut émaner que de lui.
L'éthique est une fulgurance, ainsi elle ne se déduit pas, ne se conclue pas, ne se réfléchit pas, ne s'enseigne pas, ne se construit pas.
L'éthique n'existe que dans le mouvement de la vie, ici et maintenant, sans regard vers le passé ni projet pour l'avenir. C'est dans ce total affranchissement que l'individu s'ouvre à la fulgurance de l'éthique.
Le terme éthique recouvre, en réalité, l'évidence ultime de l'absence de choix ou plutôt d'absence d'alternative.
Ce non-choix est l'essence même de la liberté de l'individu, il est son engagement et son abandon total à ce qui Est.
L'impermanence de ce qui Est requiert cette vitalité de l'éthique, car en référence au passé l'éthique n'est que moralisme, tournée vers le futur l'éthique devient utopie. Le moralisme et l'utopie sont des choses mortes, des réactions figées à ce qui n'est déjà plus.
C'est dans le geste qui épouse le mouvement du monde que l'éthique s'épanouit.
Ce geste parfait est l'unique réponse à ce qui Est, tout le reste est tergiversations de l'ego.

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